Mourir n’est pas difficile :
il suffit d’être vivant
Je te hais, Becky, de tout mon cœur,
même si ce dernier peine à battre encore.
Synopsis :
Je pensais qu’en me lançant dans ce pacte je risquais
seulement ma vie,
Mais c’est ma raison qui est en train de s’envoler.
Je l’ai embrassé, mais ce n’est pas ce qui est le plus
déraisonnable.
Ce qui l’est,
C’est que j’ai aimé ça.
Mon avis :
Ma mère
m’a offert ce livre à Noël, et je n’avais pas encore pris le temps de le lire,
mais pour tout vous dire, j’étais assez septique quand t-a cette lecture, j’en
avais une certaine appréhension. Il est vrai -et je ne vais pas m’en cacher,
que la première pensée qui a traversé mon esprit était : encore un auteur
qui s’est fait publier grâce à sa chaîne YouTube. Quel erreur ! Je m’en suis rendu compte
rien qu’en lisant le premier chapitre !
Nous
retrouvons Emma, jeune fille de 21 ans atteinte d’une maladie neurodégénérative :
la maladie de Beckyngton. A cause de cette maladie -découverte à ses 16/17 ans,
Emma n’a pas pu avoir une adolescence de ce qu’on pourrait qualifier de « normal »,
très vites les personnes autour d’elle se sont éloignées pou ne rester que sa famille.
Malheureusement, Emma a perdu sa mère quelque temps après le diagnostique de sa
maladie, Emma n’avait plus que son père, son frère et des souvenirs. De ce
fait, Emma a décidé de déménager à New-York après avoir rencontré une jeune
fille de son âge sur un forum. Son frère l’a alors accompagné, laissant tomber
une promotion qui aurait pu le faire évoluer dans son travail.
Emma a
toujours rêvé de travailler chez Anderson Corporation, mais s’en sentant
incapable, n’est jamais allé jusqu’au bout de son rêve. C’est à ce moment que
Rebecca -la jeune fille qu’elle a rencontré sur un forum, montre à Emma une
annonce de recrutement pour cette entreprise.
Elle va
alors rencontrer le grand patron : Andrew Anderson, qu’elle avait déjà
rencontré quelques jours plus tôt dans une ruelle sombre à côté d’un cadavre…
Je ne
peux pas vous en dire plus sans révéler toute l’intrigue du livre, mais sachez
que j’ai ressentis chaque émotion d’Emma, sa colère, son désarroi, sa
tristesse, son amour…
Le
personnage d’Andrew est le genre de… j’allais dire bad boy, mais ce n’est pas
vraiment ça, il a le tempérament du bad boy mais pas le look ni la carrière,
Andrew est le genre de personnages qu’on adore détester ! Narcissique, Don
Juan, égoïste, jaloux bref vous aurez compris !
La
maladie d’Emma n’est, à aucun moment expliqué en des termes scientifiques, ce
qui facilite grandement la lecture, la plume est fluide, je ne voyais pas les
chapitres défiler, à tel point que j’ai faillis rater mon bus !
En
résumer, c’est un livre qui vaut le coût !
Auteur : Nine
Groman
Editeur : Albin
Michel
Parution :
novembre 2017
Pages : 395