Quand viendra la fin, ils ne penseront qu'au début.
Synopsys : Thomas Grant est un détective privé, n'existant
plus légalement aux yeux du monde, et offrant ses services sur le "Dark
Web". En plus d'être intolérant et misogyne, son addiction à l'alcool et
aux armes à feu font de lui un être ingérable dans chaque situation impliquant
un quelconque rapport social. Sa route va croiser celle d'Opaline, jeune fille
Végan, dont le frère s'est retrouvé embrigadé dans une secte intitulée
"Les trentenaires". Persuadé de pouvoir sauver facilement le frère
d'Opaline, Grant se lance dans une mission sauvetage sans plan et sans idée.
Tout ne se passera évidemment pas comme prévu...
Que ce soit dans un bar en Thaïlande réservé aux fichés S, dans une boîte SM, dans un abattoir ou encore dans un village de chasseurs, "Friend Zone" spin-off de Néant du même auteur et OVNI de la rentrée littéraire 2017, vous mènera dans le grand n'importe quoi. A signaler également la présence du premier personnage végane de la littérature Française
Tout d’abord j’aimerai
remercier l’auteur de m’avoir offert un exemplaire de son livre, « Friend
Zone » est un spin-off de son premier roman « Néant », personnellement,
je n’ai pas lu « Néant » ce qui n’a en rien empêché la compréhension
de « Friend Zone » !
Nous retrouvons donc le même personnage
principal : Thomas.
Aah, Thomas,
alcoolique à ses heures perdues, sociopathe, obsédé sexuel, fan d’armes à feu,
vulgaire et accessoirement détective privé offrant ses services sur le « Dark
Web ». A-t-il une qualité ? me demanderez-vous, eh bien il a un foie
a tout épreuve !
Et puis nous
avons Opaline, douce jeune fille végan qui cherche à sortir son frère d’une
secte appelé « Les Trentenaires », qui se transforme en folle de la gâchette
au fur et à mesure de la lecture.
Vous l’aurez
donc compris, Opaline va faire appel aux services de Thomas pour essayer de
sortir son frère de cette secte.
Il est vrai que quand j’ai lu le
résumé, je m’attendais à une enquête, des filatures… Bref, ce que promet un
roman policier d’habitude, cependant, plus j’avançais dans la lecture, plus la
mission de sauvetage passait au second plan. Notamment lors de la deuxième
partie du livre, où, là, tout est partie en vrille si je puis dire !
Des fusillades en veux-tu en voilà, des pétage de plomb de la part de notre
Végan, bref, je me suis demandé ce qu’il se passait. J’ai trouvé que nos deux « héros »
avaient beaucoup de chance de ne pas se faire attraper par la police, ce qui m’a
un peu freiné dans ma lecture, je trouvais ça trop « gros ». Ce que je n’ai pas apprécié non plus, c’est
les dialogues tout en majuscule, pour moi, ce n’est pas agréable à l’œil.
Mais malgré ces petits détails,
le livre en vaux vraiment le coup ! Thomas et sa vulgarité qui donne un
coup de fraicheur, Opaline et son amour pour le véganisme, et puis le côté un
peu délirant du livre ! ce n’est pas tous les jours qu’on peut lire un
livre comme celui-ci !
En effet, dans ce livre on nous
parle d’un sujet qui peut fâcher : le véganisme. Mais on nous le parle de
façon légère, sans prise de tête, sans discours haineux d’un partie ou de l’autre,
sans leçon de moral, on nous expose simplement des faits, pas plus, pas moins.
En revanche, ce roman n’est pas
fait pour tout le monde, ce n’est pas un roman dans lequel le personnage
principal ce la joue Bad Boy, non, non, dans ce roman, Thomas est vraiment un
type que l’on pourrait qualifier de « rater ». Il est vulgaire, mais
vraiment vulgaire, il ne va pas se contenter d’un putain ici et d’un merde par-là,
non, lui ce sera plutôt des insultes assez élaborées, voir même ridicule. Il y
a beaucoup de violence aussi, est pas des plus sympathique, quand je parlais de
fusillade, ce n’est rien comparé au reste du roman. Vous l’aurez donc compris,
âmes sensibles, passaient votre chemin !
Auteur : Mickaël
Parisi
Editeur : /
Parution : 29
Septembre 2017
Pages : 328
Mickaël Parisi :
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