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mercredi 20 février 2019

L'Amour, la mer, le fer et le sang


Bonjour à tous ! Aujourd’hui je viens vous parler d’un roman d’Aurélie Depraz, je dois beaucoup à cette autrice, elle a été mon premier SP avec son roman « Pour l’amour d’une Sasunnach », je ne la remercierai jamais assez de m’avoir fait confiance alors que je débutais à peine mon blog !

Synopsis :
Côtes danoises, hiver 865 Sven aime la mer. Il aime les raids, il aime les femmes, il aime son peuple et l’aventure mais... depuis peu, il se prend à rêver de semailles et de moissons, de terres et de cultures et, pourquoi pas, d'une femme, d’un foyer, d’une famille. Une grande expédition est prévue au printemps. Les rives anglo-saxonnes. Cela tombe bien ! Il paraît que leurs femmes sont belles et leurs terres fertiles. C’est décidé : il en sera. Une épouse, une ferme, un commerce florissant vers le Jutland, et à lui le bonheur d’une vie nouvelle ! Mais quand on n’est rien d’autre, aux yeux de la femme de ses rêves, qu’un païen, un barbare, un envahisseur aux mœurs cruelles... quand on est l’amant d’une femme jalouse et le sujet d’un roi cupide... l’entreprise s’annonce difficile ! L'histoire d'un amour improbable au temps des grandes invasions vikings.

Avis :

Dans son tout nouveau roman « L’amour, la mer, le fer et le sang », on suit un Viking, Sven, et une jeune fille de 18 ans anglaise appelée Aalissia, qui élève ses deux jeunes frères toute seule après la mort de leur parents. Sven est un redoutable guerrier craint de tous et un coureur de jupon de renommé, mais, Sven a pris en maturité et aimerai fonder une famille, avoir des champs fertiles, une femme à aimer et protéger. Pour ce faire, il va faire une réclamation à son roi. Dans sa ville, son peuple n’a plus assez à manger, Sven propose donc de partir pour trouver des terres fertiles, la proposition est vite adoptée !
Comme vous le savez, je suis une grande fan des romans historiques romancés, mais j’ai toujours un reproche à leur faire : ils ne m’apprennent rien et sont souvent assez niais. Et avec les œuvres d’Aurélie, je re découvre le plaisir d’apprendre en lisant ! Ses romans sont riches de vocabulaires et d’histoire, qui que vous soyez, en lisant ses romans vous apprendrez toujours quelques chose !
Quand Sven prend la décision de partir, je ne m’attendais pas à ce qu’il ravage tous sur son passage, ce n’est franchement pas le moyen le plus sûr de ce faire aimer des femmes du village ! Mais, malgré son statue de guerrier, Sven sait se montrer doux, il sauve Aalissia d’un de ses camarades en annonçant qu’il l’avait prise et qu’à partir de maintenant elle lui appartenait, il a également sauvé ses deux jeunes frères de la noyade. J’aime beaucoup se personnage, plus que celui d’Aalissia car malgré sa férocité (qui peut se comprendre quand on sait quelles difficultés il y a dans son village pour se nourrir) il sait se montrer brave et doux, et souvent ce qu’on retient des Vikings c’est juste leur monstruosité. Sven est franc également, il veut Aalissia et ne s’en cache pas, il sait qu’il devra changer et comprend qu’il ne peut pas espérer d’elle qu’elle se glisse dans son lit alors qu’il a tué la plupart de ses amis quelques jours plutôt, et surtout, Aalissia est vierge, pourra t-telle accepte de se donner à un homme qui a massacré des villages entiers ainsi que le sien et qui multipliait les conquêtes ?
Seulement voilà, Sven ne doit pas seulement combattre son caractère, il doit aussi combattre sa propre ethnie, et celle notamment sur les femmes. Lui pense qu’il peut en avoir plusieurs, mais pour qu’il puisse conquérir une bonne fois pour toute le cœur d’Aalissia, il devra se satisfaire d’elle et laisser tomber la sœur d’un ami, mais est-ce aussi facile ? Surtout que celle-ci est extrêmement jalouse…  
J’ai énormément aimé ma lecture et comme je le disais le personnage de Sven que je trouve très bien travaillé, les décors sont somptueusement bien décrits et grâce au point de vue de Sven, on comprend sa vie et les lois de son peuple. La plume de l’autrice est toujours aussi belle, et c’est l’une des rares autrice où l’on pourrait douter de sa nationalité, car comme je l’avais dit dans d’autres chroniques, en générale les romance historique français et même les romances tout court sont assez mal écrite, j’ai beaucoup de mal à m’accrocher aux romans français et souvent je repère la nationalité de l’auteur à cause de son style d’écriture. Mais ici, si je ne connaissais pas Aurélie, j’aurais pu tout à fait penser qu’elle était Américaine ou Anglaise !
C’est encore un coup de cœur pour moi, tout comme son premier roman « Pour l’amour d’une Sasunnach » que j’avais dévoré en une journée !
Auteur : Aurélie Depraz
Pages : environ 200
Edition : Auto-Publié
Parution : Septembre 2018

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